vendredi 29 août 2008

Honte sur Sarko

L'homme qui rit dans les cimetières, c'était Clémenceau.

Avec Sarko, nous avons l'Homme les mains dans les poches. L'homme qui ne peut s'empêcher de parler de lui, « moi, je » « vous devez savoir que moi », même face à 10 cercueils, même face à 10 familles qui pleurent.L'homme qui affirme un jour que l'avenir est au retrait de nos troupes en Afghanistan et le lendemain annonce l'envoi en renfort de centaines d'hommes.L'homme dont la seule constance est la grimace, sous toute forme, tout le temps, grimaces ridicules, et surtout insupportables, tant elle semble n'être que de la moquerie et de l'irrespect.

Celui qui proclame partout qu'il « assume », qu'il est « responsable »....Responsabilité ? Il porte la culpabilité de ces morts, en effet, lui seul, là où les intérêts de la France ne sont nullement engagés. La responsabilité, il ne l'avance que pour justifier sa politique d'alignement sur les Etats-Unis. Où la responsabilité quand on dort bien au chaud au Cap Nègre et que ses enfants à 20 ans touchent déjà des dizaines de milliers de francs de salaires mensuels comme politiciens ?Peut-on parler d'autre chose que d'irresponsabilité lorsque l'on examine ses actes, ses paroles, ses attitudes ? D'autre chose que de négligence et de désinvolture ? De frivolité...

D'hypocrisie...La « com » même aux jours de deuils, des discours creux d'énarques ratés qui ne simulent même pas la compassion ou la tristesse, et dont les seuls buts sont la justification d'une politique que rien ne justifie.Les 10 militaires français ont été faits chevalier de la Légion d'honneur. Fait exceptionnel pour des non-officiers. Sarközy a prétendu qu'il aurait préféré épingler cette médaille sur des hommes debouts.Lors des promotions du 14 juillet, c'est à la juge dont il avait apprécié le jugement lors de son divorce qu'il avait remis la Légion d'honneur, ainsi qu'à quelques amis politiques ou ethniques et parfois à des artistes "engagés".

Aucune trace d'une personne réellement méritante pour recevoir cette décoration. En ce temps-là, pas besoin d'hommes debouts...Pour un légionnaire, il faut mourir après avoir fait preuve d'un courage héroïque pour que Sarközy daigne accorder une décoration. Et pour un juge, satisfaire le président pendant une audience de trente minutes...

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