mercredi 10 novembre 2010

Des éditeurs peu srupuleux vendent sous forme de livre des articles de Wikipedia

Cela devait arriver. Le succès de wikipedia et la masse d'informations rassemblée sur son site devait finir un jour ou l'autre par intéresser des marchands qui pouvaient rêver d'exploiter cette ressource devenue si populaire.
Aujourd'hui des éditeurs publient sous forme de livres et vendent des collections entières d'articles de wikipedia à peine remaniés.
Tout est bon pour faire commerce et le commerce n'a que faire de la morale.
Vendre du texte gratuit composé par des bénévoles, on peut appeler cela une arnaque.

Le plus ahurissant est que wikimedia interrogée ne trouve rien à y redire. On voit comme cette association humanitaire, caritative & bla bla bla, protège les gens qu'elle a sollicité, qu'elle utilise pour fabriquer wikipedia, et ne peut protéger en rien, contre des arnaques, liée qu'elle par son idéologie du "libre" et sa licence Creative Commons qui autorise la réutilisation des textes.
Une fois encore elle dira, si l'on pousse les questions, que c'est aux rédacteurs eux-mêmes de faire (éventuellement) des réclamations pour faire respecter leurs soi-disant "droits d'auteur"... qui, on le voit à cette occasion, n'existent pas de son point de vue et de fait. La reproduction et la vente sont inattaquables. Il suffit de mentionner wikipedia comme source et quiconque peut l'éditer et la vendre.
On touche là aux limites et aux inconvénients du montage juridique très particulier qui préside à wikipedia et du libéralisme qui caractérise sa conception : tout le monde peut écrire sur tout sans critères de compétence dans une publication sans règles hormis "les règles sont faîtes pour ne pas être respectées", et "vous pouvez en inventer tous les jours", et sans protection aucune pour ses participants, utilisés sans être reconnus comme auteurs. Ils ne sont que des utilisateurs du logiciel wiki et Wikimedia est un hébergeur qui leur donne libre disposition du logiciel. Rédacteurs, ils sont toutefois responsables de leurs publications, mais ils n'en sont pas les auteurs, ni en fait, ni en droit. De fait ils pillent les autres sites pour composer wikipedia, selon le bon principe de "neutralité" qui exige de citer des écrits existants et de ne rien rédiger d'original. En droit ils ne sont pas auteurs : en effet ils ne sont pas autorisés à retirer leurs textes si d'aventure l'idée leur prenait. Ceux-ci sont automatiquement mis sous licence Creative Commons dès lors qu'on écrit, licence qui autorise la réutilisation des textes et leur retire leurs droits moraux et patrimoniaux, par le fait que le droit de retrait n'est pas admis par wikipedia. Même si à Wikimedia on prétend le contraire. Même si cela est contraire au droit qui en France, protège les auteurs.
Cependant le résultat de leur activité sur wikipedia peut se vendre. Ils devraient peut-être, s'ils y réfléchissaient un peu, se sentir les dindons de la farce.
Les promesses du projet wikipedia faites aux participants sont formulées en termes humanistes : construire ensemble une encyclopédie pour diffuser le savoir gratuitement à toute l'humanité et contribuer ainsi au progrès général et au bien de tous.
Certains , nombreux, y ont cru, ont donné du temps, se sont livrés au pillage systématique de tous les sites et on ratissé tout internet pour entrer tout ce qu'ils pouvaient dans wikipedia, -où il est interdit d'écrire par soi-même un article original- croyant participer à un grand projet au service du bien commun, sans voir les travers et les conséquences de leur activité, et voilà que leur travail gratuit est maintenant devenu une marchandise qui ira enrichir d'autres ! (après avoir enrichi Wales et fait sa gloire).
Eux qui sont si prompts à dénoncer les intellectuels qui soi-disant voudraient conserver pour eux leur savoir (il est bien connu n'est-ce pas , que les profs n'ont pas pour fonction de diffuser le-dit savoir et que les chercheurs ne veulent surtout pas que leurs recherches soient connues !) et qui n'ont donc aucun scrupule à aller piller leur travail en le plaçant sous wikipedia et sa licence autorisant réutilisation et transformation, après l'avoir bien transformé comme il se doit et mis à la sauce des lieux communs wikipédiens, c'est à dire dégradé car il faut le réécrire et le simplifier, ces wikipédiens militants se sont complètement trompé de cibles. Aujourd'hui c'est leur travail à eux qui est pillé et qui fait l'objet d'un commerce.
Il serait intéressant de savoir quelles relations ces éditeurs de "sous-livres" entretiennent avec wikimedia ou tel de ses membres : ont-ils annoncé leur projet ? l'ont-ils négocié ? ont-ils demandé l'autorisation ? Il semble que non. La licence Creative Commons l'autorise. Il n'y a aucune raison de se plaindre.

La vérité sur l'incident électoral de Corquilleroy en 2001

J'ai été très choqué par la tentative de diffamation dont j'ai été victime sur Wikipédia francophone. Dans ce cadre je dois la vérité à mes lecteurs:

L'après-midi du 3 mars 2001, notre équipe de 3 colleurs maigretistes, dont je faisais partie, moi Hégésippe Jean Roger Tixier ainsi que Alain L. mon chef et un jeune militant passait près du stade, dans les quartiers Ouest de Corquilleroy, et s’arrêta devant un panneau d’expression libre pour y apposer des affiches MNR. A peine la première affiche posée, une trentaine de racailles, et non 15 comme l’a bien vite écrit La République du Centre, provenant du stade se sont ruées sur nous, maigretistes et nous ont roués de coups.


Ils se sont acharnés à coups de pieds et de poings sur notre camarade, le jeune militant de 15 ans. Alors que nous, Alain et moi, nous en tirions avec diverses contusions et des blessures légères, l’adolescent a été hospitalisé à son arrivée au commissariat et a subi plus d’une dizaine de points de suture. Malgré les coups pris, les militants maigretistes ont pu identifier certaines racailles, aussitôt placées en garde à vue.

Parmi ces racailles, Jean-Paul Marfaing et et Djamal B., un acteur de cinéma raté. Il faut ajouter que ces deux racailles, dans leur acharnement à nous frapper se sont bléssés entre eux, et ont eu l'audace de porter plainte à leur tour!!

La meilleure réponse a été le splendide score que nous avons fait aux élections municipales de Châlette sur Loing les 11 et 18 mars 2001.

Les autorités judiciaires, noyautés par les gauchistes ont hélas rendu des ordonnances de non-lieu en 2003...